Au fil du Nil, un voyage à fleur d’eau

le Nil à bord d’une dahabie De Louxor à Assouanh

Naviguer sur le Nil à bord d’une dahabieh est une expérience inoubliable de l’Égypte ; une douceur de vivre s’invite lors de cette croisière au cœur des paysages merveilleux qui défilent comme des tableaux. Embarquer sur le Nour El Nil, cette embarcation traditionnelle en bois aux voiles latines rouge et blanche, on remonte le fleuve à contre-courant, proche des berges. El Nouri nous plonge au plus proche de la vie quotidienne des égyptiens

                                                                      Photos Guy Bouchet

De Louxor à Assouan, le voyage nous emmène au pays des Pharaons lors d’une parenthèse enchanteresse qui fait la part belle à l’éloge de la lenteur. Voguer sur le Nil, fleuve mythique et colonne vertébrale du pays, source divine de vie depuis des millénaires, est une expérience gravée à tout jamais dans la mémoire, une croisière magique à bord d’une dahabieh traditionnelle. Ces bateaux à fond plat, copiés sur la barque solaire de Keops, furent aménagés au XVIII e siècle pour transporter les dignitaires de l’époque. Plus tard, de célèbres voyageurs les empruntèrent, comme Gustave Flaubert, Maxime Ducamp, Thomas Cook… Embarquer sur le Nour El Nil est un hymne à la contemplation. Cette embarcation en bois aux voiles latines rouge et blanche a été créée en 2010 par trois amis : la décoratrice Eléonore Kamir, son ami Enrique Cansino et Memdouh Saïd Khalifa, héritier d’une famille de constructeurs de bateaux. Ils l’ont transformée en hôtel flottant de charme, de 45 mètres de long sur deux étages, d’une superficie de 220m2. La décoration raffinée (le choix des tissus, du mobilier) est à l’image de la culture locale dans les 2 suites panoramiques, les 8 chambres et les salons dont celui situé sur le pont. Là, un immense espace à ciel ouvert est aménagé où sont disposés de grands matelas « à l’égyptienne », recouverts de toile rayée, sur lesquels s’entassent des coussins avec, au sol, une couverture en laine tissée. Confortablement allongé à fleur d’eau, on se laisse bercer par la douceur de vivre, on remonte le fleuve à contre-courant, en restant près des berges. Nour El Nil nous plonge dans la vie quotidienne des égyptiens, proches des enfants qui se baignent et jouent dans le fleuve, des femmes qui lavent le linge, des buffles, des oiseaux, des palmiers, des champs… dans la lumière magique. Glissant en silence et à  bonne hauteur au cœur des paysages merveilleux qui défilent comme des tableaux. Au-delà, il y a le désert et la montagne, un monde quasi minéral. La magie opère lorsque le coucher du soleil apparait sur le temple d’Abou Simbel. Le temps s’arrête et réveille nos âmes d’enfant.

               L’un des homme d’équipage habillé d’un vêtement traditionnel appellé galabieh
                      Un salon confortable avec vue sur le Nil
                           La lumière entre de toute part dans l’une des cabines, on profite au plus près des paysages

La dahabieh offre l’avantage d’accoster à des endroits inaccessibles, d’éviter les hordes de touristes et de donner la liberté de choisir ses horaires pour visiter les sites en petit comité, comme Esna, Edfou, Kôm Ombo.

                        Une croisière qui est un hymne à la contemplation
Embarquer sur le Nourelnil, cette embarcation traditionnelle en bois aux voiles latines rouge et blanche on remonte le fleuve à contre-courant, proche des berges. El Nouri nous plonge au plus proche de la vie quotidienne des égyptiens. https://www.nourelnil.com/

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